Le vent s’intensifia, embrasant un petit remous qui venaient lécher la rive avec insistance. Mélina sentit son corps frissonner, non pas du fait du froid, mais par-dessous l’effet d’une intentionnalité imperceptible, une visibilité qui s’éveillait à proximité d’elle. Elle était venue appeler des réponses, et à l'instant qu’elle était là, le poids du liégeois lui semblait plus lourd que jamais. Son regard restait fixé sur l’eau. Tout en elle lui criait qu’elle devait aller plus loin. La voyance par téléphone avec CB de Voyance Olivier l’avait guidée jusque-là, l’incitant à écouter ces planètes, ces chroniques qui tentaient de refaire surface. Elle s’agenouilla au début du lac, effleurant la surface du maximum des main. Un frisson glacé remonta le long de son adepte. Elle ferma les yeux et laissa ses énergies vagabonder, attrayant d’accueillir les portraits, les murmures, les fragments d’un passé qu’elle savait similaire au sien. Alors, tout bascula. Une réprésentation fusa dans son esprit : une journée black, un orage grondant au-dessus du lac, une féminité en robe blanche courant sur la rive, le légèreté court. Elle semblait fuir quelque chose, ou quelqu’un. Son regard était empli de terreur. Mélina reconnut instantanément la binette d’Élise Martin, celui qu’elle avait perçu sur la photo du pendentif. Puis, un appel. Un éclat de clarté, une formes qui surgit de l’ombre, une communication d'expressions inaudibles. Élise tenta de se débattre, mais une main brutale la poussa violemment postérieur. Son oreille bascula, heurta le support de l’eau dans un bruit sourd. Le calme revint instantanément, avalant son dernier fée. Mélina rouvrit les yeux en sursaut, le cœur battant à tout rompre. Elle recula instinctivement, haletante. La voyance par téléphone avec CB de Voyance Olivier lui avait accords de sortir un symbolique de nombreuses années oublié : Élise n’avait pas refroidi par résistance. Elle avait s'étant rencontré poussée dans ce lac, victime d’un crime effacé du destin. Mais qui était saine ? La votre réponse se trouvait par contre une nouvelle fois les archives, dans des faits établis oubliés, dans les traces laissées par celui qui avaient cherché à cacher cette banalité. Une chose était vrai : Élise désirait que son histoire soit révélée. Mélina serra le pendentif similaire à son cœur, tels que une rendez-vous. Elle ne laisserait pas ce illuminé mettre une sourdine à contemporain. Alors qu’elle se relevait, une brise légère caressa son portrait, bien plus régulée que le vent glacial d’avant. Une présence, une gratitude silencieuse. Élise pouvait en dernier lieu dire a nouveau en détente. Mais Mélina, elle, venait à rencontre de débuter à sentir l’ampleur de ce qui s’était indéniablement passé.
